Géopolitique de l’eau : quels intérêts sert le mythe de la raréfaction ?
25 août 2013 21:52, par sdfsdfSacrés bobos malthusiens ! Toujours fourrés dans les mauvais coups !
Le simple fait que des pays émergents souhaitent à leur tour profiter des bienfaits de la Science et du Progrès n’est évidemment pas du ressort d’une quelconque pensée dominante originaire du continent des bobos-bien-pensants... !
Non bien sûr, l’idée dominante c’est la décroissance et le malthusianisme ! Voilà d’ailleurs comment nous vivons en Europe et outre-atlantique ! Ne pas trop consommer, réguler nos besoin en eau, utiliser parcimonieusement nos ressources naturelles, voilà bien l’idéologie qui nous a engendrés.
Ce que nous ne comprenons pas c’est que d’autres cultures ne pensent pas comme nous. Nous, nous sommes des héritiers de la sagesse antique et chrétienne : nous n’acceptons ni l’usure, ni l’exces de richesses, ni la dépendance matérielle ; nous trouvons notre liberté dans l’autonomie et la mesure, sans succomber aux sirènes du pouvoir et de la technique. Nous pensons, tel Maltus, qu’il faut régler nos problèmes avec de la raison et de la maitrise de soi. Qu’est-ce qu’on est barbant !
Heureusement pour la diversité culturelle les autres civilisations ont su résister au dictat stoicien de notre mode de vie monacal. Des poches de résistance sociétales se sont formées un peu partout : développement technique, croissance économique, humanisme, démocratie, voilà bien ce que notre ethnocentrisme occidental ne parvient pas à saisir. Maitriser la nature, marcher sur la lune, contrôler les semences et construire des barrages géants pour entrainer le commerce et la production de biens, c’est sûr qu’on se sent bousculé dans nos préconçus culturels.
Et l’eau dans tout ça ? Bein y’en a plein on vous dit... De la propre ? De la potable ? De la disponible au bon endroit ?... Faut pas pousser non plus ! Non, effectivement, la bonne chose à faire c’est d’observer les indigènes avec leurs trucs de vaudous comme le productivisme et le progrès pour s’enrichir de leur diversité. Et arrêter de penser qu’il faut vivre heureux en mangeant du pain alors qu’on peut détourner un fleuve pour s’offrir des bigmacs, à l’instar des peuplades sauvages non contaminées par notre bien pensance.