Vincent Moscato sur le Paris de Delanoë : "Marre de tous ces cons en patins à roulettes !"
22 juin 2013 10:04, par effeA ceux qui s’enthousiasment si facilement et trouvent un lien de parenté hazardeux entre le discours des uns et des autres comme s’il s’agissait d’un même courant de pensée (soyons fou et associons Moscato à Etienne Chouard tant qu’on y est !?) je rappelle que Vincent Moscato et son employeur RMC c’est avant tout et toujours la "France pute" : c’est à dire une société faussement populaire mais en vérité microcosmique et volontairement retranchée de nombreuses réalités qui vend son cul et son âme pour sponsoriser son spectacle de one-man show, pour promouvoir son dernier film, ou son nouveau livre, et surtout toujours faire prospérer son image, en profitant de l’audience de cette masse bovine, souvent paresseuse intellectuellement mais rouspéteuse de nature.
Sur RMC ces pseudo "grandes gueules" (dont Moscato) sont mises en avant tout au long de la grille journalière des programmes : c’est la stratégie de la direction de RMC afin de donner à ses auditeurs un point d’ancrage à travers lequel chacun peut projeter son propre esprit de contestation.
RMC est la "grande sœur" de BFM qui de son côté fait pareil avec Olivier Delamarche qui incarne de fait l’esprit de contradiction et de critique)
C’est une simple stratégie marketing, assez réussie donc puisque visiblement l’on tombe facilement dans le panneau.
Le but de cette stratégie est de conserver les auditeurs potentiellement dissidents qui ont déjà fuit depuis longtemps les autres médias "pravda" du système telles que les chaines de Radio-France par exemple.
Ces intervenants (dont Moscato, Riolo) deviennent des personnages censés focaliser l’esprit de contestation puis "porter la parole" d’une partie de ces auditeurs qui, si ces représentants étaient absents, n’écouteraient déjà plus les programmes.
En clair, il s’agit pour le système (ou appelez le comme vous le voulez) de se créer sa propre opposition/contestation, évidemment fausse, feinte et encadrée, en lui donnant le visage des personnages référents dans lesquels un maximum de personnes peuvent se reconnaitre.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit que d’une comédie d’acteurs avec peu d’authenticité et de profondeur, et beaucoup d’effets de manchette.
Et Moscato n’y coupe pas : il n’est qu’une pute du système comme les autres.
Sinon il serait tranquillement à Gaillac, à vivre en homme simple, à faire du bon vin, et à s’occuper le week-end de la formation de petits rugbymen en herbes.