Pédophilie : Cohn-Bendit attaqué au pénal par un réalisateur polonais
9 mai 2013 23:01, par SzczebrzerzyszczykowskiSelon Braun aussi, Israël n’est pas viable à long terme, et si la guerre n’avait pas lieu ou tournait mal, les élites sionistes préparent des axes d’évacuation (une sorte de "plan B"). Ainsi, dans cette optique, Braun évoque le congrès du Mouvement pour la Renaissance juive en Pologne (congrès tenu en mai 2012 à Berlin), dont le manifeste préconise le retour de 3.000.000 de Juifs en Pologne, accompagné de nombreuses "restitutions" des "biens spoliés" ainsi que de l’établissement de l’hébreux comme deuxième langue officielle de la République de Pologne !
Ce mouvement a produit des petit films promotionnels (réalisatrice : Yaël Bartana), parmi lesquels un court métrage qui montre un retour massif de Juifs à Varsovie et l’établissement d’un kibboutz à l’endroit de l’ancien ghetto !
Le Mouvement (dont le symbole est l’aigle blanc polonais lié à l’étoile de David, le tout entouré d’étoiles du drapeau européen, mais sur fond rouge) préconise : le financement du retour des Juifs en Pologne par l’augmentation conséquente des impôts locaux, la transformation du Sénat polonais en "chambre des Minorités" (! !) et la rupture du concordat de la Pologne avec Vatican !!
Pour ceux qui veulent en savoir plus, tapez "Ruch Odrodzenia Żydowskiego".
Les "élites" politiques polonaises actuelles aiment d’ailleurs la Pologne autant que les "élites" françaises aiment la France…
Comme le rappelle Braun, la Pologne fut autrefois un grand pays d’accueil pour toutes sortes de gens, qui accouraient des différents pays pour s’y installer. C’était un pays si beau et où il faisait si bon vivre que les boyards russes, lituaniens, Tatares, Karaïms y venaient et se polonisaient, s’assimilaient, car être un sujet du roi de Pologne c’était le top à l’échelle du monde, cela signifiait avoir des droits et de ne plus être complètement à la merci d’un monarque absolu. La Pologne qui était un havre de liberté et avant la création des États-Unis, c’était le pays où les habitants jouissaient de la plus grande liberté individuelle, à l’abri des caprices du pouvoir.
G. Braun regrette ce rayonnement perdu, ainsi que cette qualité de vie perdue ; il regrette également que des Juifs s’y essuient les pieds, alors qu’ils ont pu y vivre en paix et prospérer durant des siècles.