Conférence de Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice
2 avril 2013 18:08, par HarvatarExcellent, surtout la première partie...
En revanche, dommage que Alain prenne encore Hegel pour le plus grand des philosophes...
Faut bien comprendre qu’en Occident, tout ce merdier n’est pas venu comme ça d’un seul coup, mais qu’au départ, et jusqu’au 14e siècle, la philosophie était une philosophie de la substance, et puis on a commencé à confondre substance et individu. Ensuite ce zozo de Descartes a tourné très explicitement le dos à Aristote (il l’a écrit textuellement…), et enfin est arrivé Hegel, et avec lui la dialectique et le primat de la relation. Aujourd’hui, découlant d’Hegel, il y a les idéologies athées, et pourtant Hegel n’était pas athée. Y a quand même une cohérence, mais enfin ne la développons pas ici sinon ça ferait trop long.
On a donc oublié que la substance est source indirecte de la relation. On pourrait dire que la petite fille de la substance, c’est la relation, sa fille étant la qualité. Si on comprenait vraiment la relation on remonterait à sa grand-mère, la substance, ça aiderait peut-être à comprendre la nécessité de la substance, enfin ça permettrait de la saisir plus facilement que directement. Au lieu de ça on tue la grand-mère… Ben c’est du propre !
On est parti de la substance et on a magnifié la relation et le relatif, en tirant un feu d’artifice spectaculaire, mais y a rien derrière, reste plus que la fumée du feu d’artifice et une odeur de cramé. Maintenant, la philosophie contemporaine ne connaît plus aucun principe. Elle ne peut donc rien nous apprendre, rien, que du vent et des courants d’être à s’enrhumer les neurones.
Or la relation est littéralement débile lorsqu’elle veut prendre la place de la substance ! Ainsi, le monde est débile… Alors lorsqu’une personne sait qu’elle est débile, ça peut passer, mais lorsque qu’on est gouverné par des débiles, ça donne quoi ?!? Ben ça donne des millions de vieillards sur un manège de chevaux de bois, des vieillards enfants ou adultes, peu importe, et tout le monde tourne en rond en essayant d’attraper le pompon de ceci ou de cela, dans une espèce de singerie de jeunesse qui n’est autre qu’une débilité carabinée et un infantilisme ahurissant. De temps en temps on fait tourner le manège plus vite, alors on sort un TGV plus rapide, parce que la vitesse a ceci de particulier qu’elle enivre, et donc on inaugure un nouveau trajet ou une nouvelle fusée, ou un nouveau missile… et pis ?