Conférence de Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice
2 avril 2013 14:26, par Frank Hammer
Soral a compris une chose essentielle à l’époque actuelle :
Un réformateur politique doit partir du principe qu’il n’est attendu par personne, et que le peuple qu’il entend sauver n’a pas du tout envie d’être sauvé (d’ailleurs, la distinction maurrassienne entre pays réel et pays légal est un mensonge, ou une naïveté, ou les deux à la fois) !
Ensuite, que seule une frustration des appétits dévoyés de la populace (l’immense majorité du peuple) est susceptible de livrer au réformateur les conditions d’efficacité de son action salvatrice. Cela dit, le système économique mondial révèle de plus en plus sa fragilité ; quand les glandes consuméristes seront sevrées, il y aura des colères, des fureurs de désespoir, mais aussi de timides élans de lucidité, à tout le moins de disponibilité pour la lucidité et les grandes remises en cause ; et c’est à cela que l’homme politique réaliste doit se préparer aujourd’hui.
Comme dirait l’ami et camarade San Giorgio : préparez-vous !