Il n’y a pas de commerce comme celui de la Shoah
7 mars 2013 10:08, par GotfriedVoici l’article de The Independant dont il est question :
http://www.independent.co.uk/news/w...
Tout d’abord, le titre parle de "réécriture" de l’histoire de la Shoah... c’est donc bien du révisionisme !
Ensuite, quand on lit l’article en lui-même, on apprend qu’il n’est absolument pas question de camps d’exterminations, mais de camps de transit et de sites de travail. On découvre par ailleurs que cette "recherche" se base, entre autres, sur les "témoignages des victimes". S’il suffit d’un témoignage de "rescapé" récolté dans les années 80 pour créer un nouvelle entrée dans leur base de donnée, et sachant justement que y’a toujours moyen d’un petit billet en "réparation des persécutions", je m’étonne qu’on ait pas découvert plusieurs centaines de milliers de nouveaux Auschwitz.
Par ailleurs, les "recherches" sont menées exclusivement auprès des archives d’autres institutions "mémorielles", et il n’est question d’aucun recoupement de terrain avec, par exemple, la collecte de témoignages d’ouvriers allemands qui pourraient confirmer que dans leur usine travaillaient des détenus, et en particulier des Juifs. Il s’agit donc d’un travail de pure chouine victimaire dans le but d’obtenir plus de sous, reposant sur des méthodes étrangères à la plus élémentaire prudence, sans aucune possibilité de contre-enquête (je vous laisse imaginer ce que serait la suite de carrière d’un mec qui remettrait en doute l’existence de camps de travail, quand bien même ça ne reposerait que sur un témoignage retrouvé dans une demande de réparation), mené par ceux qui vivent de ce business.
Imaginez un article titré : "Les miracles de la cigarette : ces millions de cas où le tabac a sauvé des vies", rédigé et publié par des "chercheurs" payés par Marlboro, dans les locaux de Marlboro, avec un doctorat obtenu de l’université Marlboro en "sciences des bienfaits du tabac", sachant tout de même que dans de nombreux pays il y aurait des lois interdisant de parler de la nocivité du tabac au nom de la liberté d’entreprise, et que Marlboro aurait un siège d’administration dans les plus grandes universités et facultés de médecine, pour s’assurer de la "neutralité" de l’enseignement. Sans parler des dix heures de cours d’éducation civique dédiées à l’activité économique et à l’emploi généré par l’industrie du tabac.