Um.
Pour reprendre un com que j’ai lu en survol :
"L’armée, c’est le peuple en armes".
Ouais, on pourra discutailler le bout de gras sur des fils interminables, mais le problème se situe précisément là.
Soral, même si il ne se l’avoue peut-être pas complétement et n’en tire pas le juste raisonnement, a pourtant compris que le système français, et à plus large égard européen, se base traditionnellement sur une triade qui a fait sa puissance :
clergé, noblesse, tiers-état. Que lui préfère intituler "bellatores, oratores, laboratores".
Trop de distance typographique à parcourir pour expliquer et démontrer l’infaillibilité de ce système de société.
La seule remarque que je désire amener c’est qu’il n’est pas du rôle du peuple de se battre comme il n’est pas de son rôle de mener les affaires politiques et géopolitiques.
La démocratouille universelle a conduit aux pires boucheries de l’histoire, des peuples contre peuples que l’on a envoyé comme s’ils n’étaient que des unités numériques à sacrifier pour des intérêts qui jouèrent d’ailleurs bien souvent contre eux.
On est aujourd’hui à mille lieux de l’esprit d’un Vauban, meurtris dans son âme d’avoir seulement perdu dix ou cents hommes.