Réponse islamique à l’attaque sioniste imminente contre l’Iran
8 septembre 2012 00:18, par unUn souffi agaçant.
Il n’y a pas la science islamique, mais les sciences islamiques dont le nombre dépasse la dizaine :
science de l’interprétation du Coran,
science de la langue du Coran (le style du Livre est très particulier),
science du discours (du Prophète),
science de la souna,
etc......
Parmi ces sciences, il y en a une qui se distingue des autres par son extraordinaire complexité et occupe une position centrale : elle s’appelle la jurisprudence. Aucune science ne peut être étudiée correctement si on n’a pas étudié préalablement la jurisprudence, car c’est elle qui donne les outils nécessaires pour aborder sérieusement toutes les autres sciences.
S’engager dans la science de l’interprétation du Coran, ou la science du discours ou toute autre science islamique en ignorant les règles et les outils de la jurisprudence, c’est l’exemple de quelqu’un qui veut s’engager dans la mécanique quantique ou l’électromagnétisme ou la théorie des champs ou encore la relativité généralisée en ignorant les mathématiques, ce qui est impossible car les mathématiques contiennent les outils et les règles de base pour toutes ces disciplines.
Le cheikh vient de s’autoproclamer sans sourciller savant de l’islam et ce, sans étudier les sciences islamiques et le comble tout en ignorant la reine de ces sciences (la jurisprudence). Il est devenu « savant de l’islam » en étudiant tout simplement les relations internationales dans une université de Genève. C’est la blague du siècle.
Une tradition chez les authentiques savants de l’islam, c’est qu’il sont extrêmement discrets et ils ne disent jamais qu’ils sont des savants par modestie ; ce sont les gens qui les appellent savants.
Je ne fais pas la guerre au cheikh. Mais je ne suis pas du genre à laisser la confusion et les embrouilles en suspens. J’ai une propension pour la clarté.
Les soufis n’ont jamais été savants de l’islam. A ce jour, aucun soufi qui se respecte n’a réussi à s’intégrer dans la communauté des savants de l’islam. Trop difficile pour lui en tant qu’autodidacte. L’autodidacte a certes des connaissances, mais son lourd handicap, c’est la restriction de ses connaissances.
Un souffi est un type généralement sympatique. Il est charmant tant qu’il reste sagement à sa place, c’est-à-dire il pratique son souffisme sans prétention. Mais dès qu’il met son doigt dans l’interprétation du Coran ou du discours, là il devient franchement agaçant. Souvent il tombe dans l’affabulation, voire dans le piège du polythéisme, ce qui est pire dans l’islam.
Le fond caché de la pensée de notre ami Imran, c’est que Dajjal est le chef d’orchestre du monde, c’est lui qui chapaute tout, c’est lui qui mène le monde par le bout du nez. Dit autrement, c’est lui qui règne en maître dans le monde.Ce qui est une forme de polythéisme. Car c’est Dieu qui règne en maître, Dajjal n’est qu’un escroc qui sème le désordre entre les gens. Et c’est précisément dans cette posture polythéiste involontaire qu’il a construit sa fable sur le futur « état dirigeant d’Israel ».
Confronté à cette perspective, il utilise fréquement le terme pompeux de méthodologie pour, dit-il, analyser l’actualité et prouver la véracité de la dite fable. Mais sa réalisation est pour quand ? Une date, ne serait-ce qu’une estimation approximative dans le temps, serait intéressante. Mais il est trop malin pour se risquer à donner la moindre approximation.
Cette prétendue méthodologie dont il se vante n’est qu’un simple jeu d’association. Il associe les mots de l’eschatologie musulmane aux faits de l’actualité comme on associe 1 à 1, 2 à 2, ect...
Une malhonnêteté intelectuelle est récurente chez lui. A chaque fois il nous dit que le monde actuel est dangereux. Comme si ce n’était pas évident.
Mon pote Imrane : toi qui dis que les savants de l’islam ont « lamentablement échoué », je vais te dire. Ce qui se produit actuellement et ce qui se produira dans le monde ont été expliqués depuis belle lurette par d’autentiques savants de l’islam sans passer ni par l’eschatologie, ni par Dajjal, à une époque où tu étais encore un sourire sur le front de ton futur papa en caleçon.