Félix a fixé la borne supérieure : celle de la maestria, aujourd’hui.
Non seulement le discours devient de plus en plus condescendant et paternaliste (ils ont abattu la figure symbolique du Père en même temps que chaque père de famille, via la féminisation, ou la femellisation, - décrite par Soral avec brio ainsi que par Félix dans son dernier ouvrage - ou le travail forcé [qui conduit inéluctablement à un affaiblissement physique et mental] afin de devenir calife à la place du calife) mais en plus il y a une médicalisation quasi totale de la vie dont la ressemblance avec un assistanat malveillant est déconcertante : le contrôle du "Vivant", ou l’interventionnisme carabiné sur ce dernier, à des fins para-agronomiques, pseudo-médicales, etc. n’était que l’effet d’annonce du contrôle qu’ils essaient d’exercer sur chacun via les modificateurs chimiques de comportement : antidépresseurs, anxiolytiques, etc. soit un "grand pas vers la transhumanité pour les petits hommes", si j’ose dire.
Médicalisation de chacun, plus ou moins encouragée voire forcée ou même acceptée, afin de supporter le réel, ou, à tout le moins, d’y survivre, quitte à dégrader sa propre nature. Un palliatif bidon au lieu d’un remède véritable qui remettrait bien trop les pendules de la vérité et de la justice à l’heure.
L’étau propagandiste se resserre sur la tête de tous, de même que la ceinture, très prochainement et très concrètement.
Hier et aujourd’hui : affaiblissement physique conjugué à une suppression de la médecine traditionnelle vraie pour nous diriger vers la machine médico-industrielle de Pandore afin de l’alimenter. (Son énantiomère : débilisation mentale forcée par le tittytainment, pour casser le bon sens afin d’obliger à écouter les gourous de l’expertise soit les nouveaux sorciers d’hier.)
Aujourd’hui et demain : autoritarisme et baratin infantilisant afin de bien faire comprendre que si nous allons mal, c’est notre faute et pas la leur. Toujours cet appel à la discipline pour culpabiliser en prétendant responsabiliser ; pour rendre plus corvéable alors qu’ils ne font que nous tirer les oreilles d’une main en s’en lavant l’autre.
Va Félix, envole-toi si haut que nul ne puisse te rejoindre, accomplis ce dont je n’ai pas encore été capable : continue d’incarner la voix des sans-voix et larde, en ciselant la langue pour la faire éclore, les paupières de tous ces couards vampiriques gorgés de sang, de sueur et de larmes, qu’ils ne puissent plus jamais les clore.