Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral
29 août 2012 16:25, par VisanDydd da yr holl, (Cymraeg, Gallois venant comme le breton du briton)
Deydh mad yn holl, (Cymfredhoneg, Interbrittonique)
Demad en holl, (Brezhoneg, Breton)
Beaucoup ici considèrent :
que la France a le dessus universel sur la Bretagne
que la Bretagne a toujours été française
que la Bretagne, par sa langue et sa Culture n’a produit que du folklore
que les nationalistes bretons justifient leur positionnement idéologie en fondant celle-ci sur la haine des français
que la langue bretonne ne peut produire d’oeuvre intellectuelle universelle
que les bretons ne peuvent produire de travail universaliste
que le breton a toujours été une langue inférieure, minoritaire et inationale
Alors que :
Ernest Renan (brittophone), F.de Chateaubriand, Victor Hugo, Jules Verne et René Descartes étaient TOUS des souverainistes bretons et ont produit leur matière universelle là où ils pouvaient être financés : à Paris. (sauf Descartes qui a été récupéré par la suite après sa mort mais moqué et qualifié de plouc en son temps...)
que le cercle des jacobins est une émanation du club breton et n’avaient que des buts plurinationaux et non uninationaux (jacobinisme "moderne", "france une et indivisible" etc voyant déjà une genre de République pré-balkanisée
que la Bretagne fut une Nation distincte et indépendante de 851 à 1532, après avoir été une multitude de royaumes indépendants, et Principauté (Duché à vrai dire, du Duce, Chef en latin et non "sujet-carpette du Roi de France" comme on l’entend chez Nathan) de 1532 à 1794. A vrai dire, les révolutionnaires français ont même renvoyé les Etats de Bretagne à leurs fourches et pâtures par le Ô combien bel air de "ça ne concerne pas les bretons, mais la France"... la Bretagne sera véritablement engloutie sous la Terreur. Pour dire !
que le Peuple Breton parle plusieurs langues depuis au moins 1000 ans : le breton (majoritaire jusqu’en 1950), et divers variantes d’accentuations (non le Vannetais n’est pas du gaulois bretonisé, étant bien plus proche du gallois que les autres formes plus au Nord) ; le bas-latin nord-occidental appelé aujourd’hui "Gallo" ou "langue gallèse" ("Gallaoueg" en breton) ; puis françois (les élites en partie... non le Peuple) ; et enfin français et anglais (surtout au Nord). La langue française a bel et bien été imposée par la force et la punition, ce n’est pas une invention de nationalistes bretons, mais le discours que tiennent tous les plus de 60 ans !
Lisez.