Débat entre Piero San Giorgio et Franck Abed
21 juin 2012 13:49, par charles antoinePiero San Giorgio semble ignorer, que le chaos social, environnementale et économique, vers lequel nous nous dirigeons résulte avant tout d’une société qui à la fin du 18éme siècle substitua définitivement au POURQUOI contemplatif et catholique de l’existence, le COMMENT entreprenarial judeo-protestant apparu en pleine "renaissance", et dont la logique mercantile et usurière libéra puis déchaîna tout les vices et toutes les avidités aujourd’hui légalisés et institutionnalisés.
Avidités et vices institutionnalisés par un pouvoir politique temporel que certains membres de la "synagogue de Satan", voulurent "libre" de toute autorité morale dont la légitimité n’est pas purement humaine, autrement dit dont les racines s’enfoncent à la source même de notre libre arbitre dans lequel réside le POURQUOI de l’existence.
De plus rejetter dogmatiquement toute vérité révélé au profit d’une vague et insipide "tolérance religieuse" ne réclamant strictement aucun effort d’Amour ni de Pardon, et interdisant toute "disputation" face aux mensonges parés de "vérité", c’est faire la part belle à un pouvoir oligarchique et satanique, qui depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat se veut libre de toute entrave morale et spirituelle, et qui encore aujourd’hui, au travers d’une fausse liberté en révolte contre l’ordre naturel, tente de briser les tout derniers freins à son expansion hégémonique mondiale conduisant les peuples à la servitude totale.
Ce vague concept de tolérance religieuse, n’est donc absolument pas la preuve d’une quelconque "ouverture d’esprit", mais bien au contraire une forme d’alienation et de soumission intégrale au COMMENT entreprenariale qui après avoir jeté par dessus bord le POURQUOI contemplatif, prétend encore naïvement et orgueilleusement pouvoir compter sur sa seule capacité limité de perception, pour naviguer sur un océan déchaîné par les passions humaines, autrement dit sans boussole, ni cartes, ni étoiles pour guider "le capitaine" qui aura la charge de ramener l’équipage humain à bon port, et non vers des ilôts de perdition ou finissent par s’échouer ceux qui succombent aux "chants des sirènes"...