Le débat Mécanopolis/E&R : un point de vue suisse
20 avril 2012 21:52, par Pierre
Blanc au 1er et au second tour. Je comprends que Marine Le Pen ait pu séduire étant donné qu’elle a, au début de sa campagne, imposé le débat sur l’euro et la dette. Malheureusement, aujourd’hui, elle a viré sa cuti sur l’euro, en se contentant d’un projet de référendum. Dans sa profession de foi, il n’est d’ailleurs même pas question de ce référendum.
C’est une manière de botter en touche étant donné qu’il est difficile de croire que les Français décident d’eux-mêmes de quitter l’euro, mesure sûrement trop anxiogène dans cette période de crise (alors que c’est notre unique salut !) Or sans cette décision, le programme économique du FN devient caduque.
Dès lors le FN redevient ce qu’il n’a jamais complètement cessé d’être : un poil à gratter du système qui surfe sur le choc des civilisations, et ce de manière tellement outrancière qu’il parvient à faire croire à la masse que les autres partis sont républicains et que Caroline Fourest est anti-raciste.