Grèce : grève générale mardi sur fond de poursuite des discussions-marathons
7 février 2012 00:23, par Tranchémenu>La longueur des tractations a mis à bout la patience des créanciers.
Dans ces débats qui n’en finissent pas sur la restructuration des dettes souveraines, il y a une chose dont on ne parle jamais au sujet du taux d’intérêt, à savoir le lien qu’il entretient avec le risque de défaut de paiement.
Comme ce taux est censé être à la mesure du risque de défaut de paiement de l’emprunteur, on ne devrait pas se surprendre que les pays qui empruntent aux taux les plus élevés cessent parfois de payer. Or, dans la réthorique des prêteur internationaux, la précarité des pays emprunteur ne sert qu’à apprécier l’augmentation de taux qui sera exigée lors de l’octroi du prochain prêt, mais jamais à apprécier l’éventualité de non-paiement qui est sa contrepartie normale.
Il serait temps qu’un pays fortement endetté rétablisse la normalité de la relation "taux intérêt-défaut de paiement" en cessant de de payer. Aux créanciers qui se plaindront, on aurra qu’à rappeler qu’ils ont choisis de courrir le risque de non paiement dans l’espoir de gagner plus d’argent qu’avec un placement moins risqué, et qu’il ne peuvent donc pas se plaindre lorsque ce risque se concrétise.
ça les feraient réfléchir sur les conditions auxquels ils octroient des prêts, qui sont elles-même les cause des risques de non-paiement.