Tout n’est pas rose au pays du Libertador. Ne révons pas trop.
Chavez a modifié les lois pour empêcher la représentation des membres de l’opposition. Toute critique du gouvernement est punie et les représailles sont nombreuses contre ceux qui ont osé bravé le chef de l’Etat. Car l’état c’est Chavez et pas le gouvernement. Il y a du clientélisme pour les contrats d’état. Quand des propriétés sont confisquées par l’état contre paiement, cet argent n’est pas payé. Chavez ne donne pas le chiffre de sa production et de ses ventes de pétrole.
Le système de santé est très mauvais. Castro envoie des infirmiers cubains qui sont payés plus que des chirurgiens. Il lui achète le pétrole à bas prix et le dirige dans sa politique. 90% de la population du Venezuela réside en ville. Il y a une hémorragie des populations diplômées qui émigrent vers les États-Unis, le canada, les émirats. Le reste de la population est sans culture et s’accommode des prises en charge et des cadeaux de l’état, sans faire d’effort. La cohésion n’est que de façade, les gens épient et dénoncent leur voisin s’il ne coopère pas assez (ordres de Chavez vu sur ce site). Les paysans ne cultivent plus car les prix fixés par l’état ne couvrent pas les frais de production. Ils partent en ville grossir les rangs du sous prolétariat. Les villes sont très dangereuses avec des quartiers mafieux. Des milices payées par Chavez patrouillent les quartiers riches pour effrayer la population. Les routes du pays ne sont pas sures. Il existent des conflits tribaux aux frontières et des conflits territoriaux (les iles, Colombie, Surinam). Seul le pétrole sauve Chavez et le Venezuela. Chavez se plaint de ne pas avoir d’opposant de son niveau, mais personne ne veut mal finir en l’affrontant. Ce sont des infos que m’ont donné les vénézuéliens eux-mêmes.