Je vois bien, et je comprends l’idée de cet article, quand il s’agit de montrer les conséquences perverses de mouvements de libération (mouvements manipulés par le système de domination et donc aussi par les hommes ici, en l’occurrence).
Mais c’est bien dommage toutes ces confusions entre lutte contre le système oligarchique oppressif d’un côté, et haine, à l’égard des femmes elles-mêmes, transformée en idéologie globale de l’autre ... Je ne savais pas que les femmes devaient servir à quelque chose... Quelle triste conception de l’humanité ! Et moi en tant qu’homme, je serais bien aliéné et abruti de considérer que ma femme, mes soeurs, ma mère et les femmes en général devraient servir à quelque chose ; conception pauvre et typiquement aliénante de la femme et de l’homme (réduit à un utilisateur).
Je peux comprendre que E&R relaie ce genre d’article comme contradiction à l’idéologie dominante, mais sa qualité intrinsèque est d’une pauvreté qui ne fait pas honneur à ce que je crois être E&R. (L’exemple de pédophilie et homosexualité mis sur le même plan est à cet égard consternant.)
Le système oligarchique (dirigé par des hommes et leur force physique et militaire en bout de chaîne) n’attend que cela : que la lutte contre l’oppression fasse que les femmes rendent les hommes responsables de leur malheur et que les hommes fassent de même avec les femmes.
Il est possible, savez-vous, de se soutenir mutuellement, plutôt que de s’accuser et continuer à s’opprimer.
Personne n’a à servir à rien.