Quand l’ex-patron de Jérôme Kerviel prévoit l’Apocalypse
7 décembre 2011 04:05, par ChrisgeorgIl lève les bras au ciel et crie au feu, feu le sphinx impavide, l’aigle de la finance... après avoir été partie prenante et même dirigeante d’un vrai racket mafieux ! Encore un qui espère sauver les meubles. Si les choses tournent mal il pourra toujours dire :’’Voyez, j’étais comme les autres, pris dans l’engrenage, mais j’ai réagi hein ! j’ai pris conscience ! j’ai tenté de bouger les choses !’’. Et pourquoi pas victime tant qu’il y est... en terme d’hypocrisie et de lâcheté il est pas mal celui-là ! Vous avez vos foies blancs, banquiers véreux, traders ignobles et vous espérez la clémence si le vent tourne. Eh bien, puisqu’il faut tout apprendre à vos âmes perverties, sachez que la clémence ne s’obtient surement pas en essayant de minimiser ses fautes mais en les avouant... toutes et entières. La première condition du pardon c’est la vérité, la sincérité. La deuxième, c’est le regret, le remord, la contrition. La troisième c’est le désir de rachat, de réparation, d’expiation.
Vous espérez être éventuellement épargnés sinon pardonnés alors au lieu de dire :’’Les banques ont dégagé des taux de rentabilité trop importants - la responsabilité de la catastrophe incombe d’abord aux états qui se sont surendettés et ont manqué totalement de discipline’’ dites : ’’ Nous sommes de véritables salauds d’usuriers qui nous sommes engraissés à bon compte, dans des proportions énormes et sans scrupules sur la sueur, le sang et les larmes du peuple qui pourtant déjà nous sert et nous nourrit et sans lequel nous ne serions rien. La responsabilité de la catastrophe nous incombe d’abord, nous qui sommes le réel pouvoir et non au gouvernement qui n’est qu’un simple pantin exécutant nos directives avec une totale discipline. Nous avons pris conscience de nos actes, de ce que nous sommes devenus et nous sommes atterrés, effondrés de honte et de remords, rien ne peux racheter nos fautes mais nous voulons tout faire pour en réparer autant qu’il soit possible les conséquences... sans compter notre peine, mettre désormais toutes entières nos forces et nos compétences au service de la nation et non plus du capital et ce sans pour autant en attendre le pardon puisque nous acceptons par avance tout châtiment’’.
Voilà ce qu’il vous FAUDRA dire et surtout être véritablement si vous voulez toucher le cœur de l’homme en colère.
Ca va pas être facile hein ? C’est pas ton bol de soupe ça camarade !