Il ne s’agit pas d’hologrammes mais d’incrustation d’images 3D en temps réel. La fleur, le sabre laser, l’hélico ne sont pas visibles par le public, sauf à ce qu’ils regardent l’écran géant sur lequel les 2 flux vidéo (conférenciers derrière leur pupitre + images 3D incrustées) sont fusionnés.
C’est assez daté comme technique. C’est un dérivé de la bonne vieille carte météo derrière la speakerine. Le cinéma en use et abuse et, jusqu’à présent, il est plutôt aisé de distinguer les effets spéciaux des images réellement filmées.
Les hologrammes à la Star Wars n’existent pas. Et, loi de Moore ou pas, ne sont pas près d’exister. La puissance de calcul n’a d’ailleurs rien à voir là dedans.
À l’occasion de l’élection présidentielle américaine de 2008, la chaîne américaine CNN prétend utiliser pour la première fois un hologramme à la télévision. Sur le plateau, le présentateur parle avec l’"hologramme" d’une journaliste, présente à 1 250 km de là, puis avec celui de plusieurs invités dont l’artiste Will.i.am. En réalité, il ne s’agit pas de véritables hologrammes, le présentateur ne pouvait pas les voir et parlait donc dans le vide avec un simple retour écran ; l’image reconstituée étant intégrée à la vidéo diffusée en temps quasi-réel. Il s’agit là d’une simulation d’hologramme, la technique étant celle d’une incrustation video 3D qui ne donne qu’à l’image TV l’impression holographique (le présentateur, lui, n’est en face de rien, même pas une image). La technique utilisée est la tomographie, notamment utilisée en imagerie médicale.
D’autres applications ont été faussement imputées à l’holographie, par exemple la prestation de Gorillaz et de Madonna aux Emmy Awards, qui représente une simple projection animée sur un écran, jouant sur le principe d’une illusion d’optique.