L’obsession rouge brun, contre-partie de l’aveuglement au fascisme : l’exemple de Metropolis
5 novembre 2011 19:56, par Bardamu, le censuré
J’ai rarement lu une pseudo analyse critique cinématographique aussi grossière et faussement pertinente, sauf, bien sûr, dans les inrocks... Je crois que cette personne a vu ce qu’elle voulait bien voir dans Metropolis. Moi, j’y ai vu dans le personnage de Federson le contraire ( pour faire vite) du fascisme, à savoir, le socialisme. Il est le lien entre le sourd patronat et le désespéré ouvrier. La fin du film est assez explicite me semble t’il, mais apparemment pas pour cette pseudo critique...
Quant au syndicalisme, il n’est jamais mentionné d’aucune manière dans Metropolis... Et à propos du "pauvre" professeur, on a plus affaire à un eugéniste-cybernétique fou qu’à un savant pensant au bien de l’humanité. Quant à sa judéisation supposée, je laisse ce genre d’arguments au sionistes et autres socialo-imbéciles...
A propos de M, le maudit que cette Rosa Llorens rapproche (à tort) de Metropolis, il n’est pas de film plus opposé dans la filmo de Fritz Lang... On y parle d’un tueur d’enfants (l’excellent Peter Lorre) jugé par le peuple. Rien à voir, donc, avec le film de SF le plus connu de Fritz Lang...
Au lieu de faire des critiques de cinéma ampoulées sans autres arguments valables que sa propre conviction, évitons la subjectivité idéologique et les sophismes ; ça évitera de paraître ridicule...
Et pour finir, si je ne suis pas censuré d’ici là, Fritz Lang était tellement un fasciste qu’il a fuit l’Allemagne au moment de l’arrivée au pouvoir d’Hitler...
A méditer...