Étienne Chouard et l’arnaque de l’impôt sur le revenu
19 décembre 2012 01:21, par P. FRUGERIl y a une chose dont on parle peu, c’est que la dilution des réserves métalliques de la banque centrale par l’endettement ou "cours forcé" est un continuum monétaire. Quand on le parcourt petit à petit depuis l’étalon or (1914), via l’étalon de change or (Gênes 1922), la déconnexion de l’or (Nixon 1970’s, la Suisse récemment), vers une monnaie de compte virtuelle ou conventionnelle, par dilutions successives, jusquà celles quasi infinies des déficits actuels, cela mène les hommes de la liberté à la servitude. Celle, par exemple, du peuple inca, bien évoquée dans l’ouvrage de Pierre Vilar, "L’Or", avec leurs petites cordes à noeuds, ou celle bien définie par Hayek dans sa "Route de la Servitude". Ce qui se prépare n’est-il pas un brutal passage à une totale virtualisation monétaire informatique, associée à une disparition du cash, dans l’objectif politique de créer une situation de servitude infinie, avec les prix des produits et services fixes, des jobs descriptions d’intouchables avec emplois à vie, chacun un petit chip implanté dans la main et au front pour scanner sans se signer, et des ordinateurs qui décomptent tout, et prélèvent leur dîme royale de paradis terrestre chilastique ? Progressivement selon la bonne méthode du voleur chinois, tous les systèmes ont maintenant été mis en place. On peut demander à tous les ’pros du pronostic apocalyptique’, à tous les "spécialistes compilateurs", ce que vaudront l’or et l’argent physiques en régime de contrôle absolu des prix, des personnes et des échanges de produits et services. Si l’on parle si librement aujourd’hui de ces thèmes de la privatisation de fait des banques centrales, qui en France date de 1806, alors que naguère c’était un sujet tabou, n’est-ce pas parce qu’il est trop tard ? Qu’importe la tondeuse, pourvu qu’on ait la tonte, pourront moutonement penser certains ? D’autres lutteront, et auront peut-être le plaisir de revoir Enoch et Elie.