11 Septembre 2001 : Faut-il sanctionner les écrits conspirationnistes ?
2 juin 2012 22:43, par anonymePrenons Néron. Dans l’histoire traditionnelle, telle que les historiens nous l’établissent depuis 2000 ans il y a beaucoup de conspirations.
Et d’abord celle de sa mère Agrippine pour mettre son fils sur le "trône" (ce n’était pas officiellement un trône puisque ce n’était pas officiellement une monarchie et que Rome était toujours officiellement une "République" ! ), avec en particulier l’empoisonnement de son mari l’empereur Claude.
Par la suite il y eu la conspiration de Néron contre sa mère trop envahissante aboutissant à son assasinat après plusieurs tentatives.
Puis une vaste conspiration voulut renverser Néron et donner l’empire à Calpurnius Pison, elle échoua et plein de gens furent exécutés.
Enfin, deux ans plus tard une autre conspiration mis au pouvoir le vieux Galba, et Néron s’enfuit, se cacha dans une ferme abandonnée et fini par s’égorger lui-même.
Mais tout ça , bien entendu est totalement faux !
C’est évident ! Puisque le dogme actuel nous affirme QUE DES CONSPIRATIONS CA N’EXISTE PAS ! que seuls des fous paranoïaques, des racistes, des communistes islamo-terroristes, pédophiles, fumeurs, antisémites, délabrés du cerveau, homosexuels (ou plutôt des homophobes, les normes ont changé !) sont capables - fait plus qu’étrange et incompréhensible sur lequel se penchent tous les journalistes, les rédacteurs auto-proclamés de la Wikipédia, et l’ensemble des maîtres à penser - remarquez si tant de gens émettent des doutes c’est peut-être le fait d’une conspiration ? une conspiration de conspirationnistes, non ?) - de se chauffer le cerveau et de tromper l’opinion avec des, forcèment fausses, "théories du complot" , phénomène irrationnel et sectaire, explicable seulement par la psychanalyse.
Par conséquent comme, nous le découvrons seulement maintenant, il n’y a JAMAIS eu LA MOINDRE conspiration dans l’histoire, il va falloir procéder à la révision de tous les livres d’histoire actuels.
Les Historiens Romains, que ce soit Tacite, Dion Cassius ou Suétone, qui en ont parlé étaient des antisémites, qui s’étaient secrètement donné le mot pour transformer Agrippine en bouc émissaire et dont les pensées répondaient à un besoin de réenchantement du monde, et participaient d’une reconfiguration des croyances et d’une sublimation du religieux sous une forme sécularisée. Deux grands principes totalement irrationnels structuraient leur pensée, qu’ils ont réussi pendant 2000 ans à faire passer comme historique : Rien n’arrive par accident ; Tout ce qui arrive est le résultat d’intentions ou de volontés cachées.
Ainsi bien entendu non seulement Claude est mort de mort naturelle et c’est par pure bonté d’âme que le pauvre Néron a accepté la lourde charge de l’empire à la place de celui qui aurait du en être l’héritier : Britannicus, mais la "Conspiration de Pison" n’a jamais existé que dans l’imagination de paranoïaque malade du vilain Néron, qui membre d’une secte apocalyptique semblable à celle du Temple Solaire, s’est amusé à faire juger et exécuter des gens pris au hasard.
Quand à son remplacement par Galba, il est, bien évidemment le fruit uniquement du hasard et de la fatalité.
Seuls des malades mentaux ou des antisémites pourraient imaginer que voyant que plein de gens en avaient marre de Néron et étaient prêts à soutenir un autre empereur, Nymphidius, son propre Préfet du Prétoire "aurait" promis un riche donativum à sa garde prétorienne pour qu’elle change de camp. Galba bien entendu ne visait pas du tout le pouvoir, qui vise le pouvoir ?! personne !! tout le monde sait ça.
Simplement Néron, qui comme chacun sait était un fou, s’est imaginé qu’il y avait une conspiration contre lui, il a eu des hallucinations et s’est seulement mis à croire que sa garde prétorienne s’était mise du côté de ce pauvre Galba, qui n’était même pas au courant, et c’est poussé par un délire psychotique qu’il s’est enfui.
Ses hallucinations auditives l’ont même fait croire entendre des gens armés qui essayaient de défoncer la porte de la métairie, et son corps affaibli par la chaleur causé par ses accès au cerveau, s’est effondré tout seul et est tombé malencontreusement - c’est la fatalité, pleurons ! - en plein sur son poignard qu’il avait justement, mais sans aucun rapport, sorti et il s’est tranché la gorge non pas volontairement mais par un pur accident.
Et ce n’est seulement que voyant le drame qui frappait le pays et l’anarchie qui aurait peut-être menacé la république sans empereur que Galba s’est dévoué.
voilà