René Guénon sur l’Antéchrist « de descendance juive »
	            11 octobre 20:47, par  AG
	            Je n’ai pas lu René Guénon, mais je sais d’où il tire son intuition fondatrice (effectivement hindoue), qui est la même que celle de Henry David Thoreau, dont le maître était Ralph Waldo Emerson. Ce sont les grands libertaires américains. Henry David Thoreau est le père de la résistance civique aux Etats-Unis. Il a inspiré Martin Luther King et le Mahatmat Gandhi lui-même pour la lutte de libération de l’Inde, dans laquelle la résistance passive aux lois injustes a mené à l’indépendance. Ce sont des gens inspirés. Thoreau a écrit la plus belle phrase qui soit : "Le seul devoir que j’aie le droit de me donner est de faire à tout moment ce que j’estime juste" (The only duty which I have a right to give to myself is to do at any time what I think right). C’est une maxime divine car elle signifie que la résistance individuelle à l’ordre établi, bien trempée, qui sait ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait, même apparemment dérisoire face aux puissances temporelles apparentes, peut changer le monde. Ces hommes (Guénon, Thoreau, et d’autres) ont pris l’enseignement d’Atvaïda Vedanta, la doctrine indienne de la non-dualité, dont un texte essentiel accessible à tous est la Bhagavad Gita. Compatible avec l’Islam comme avec le christianisme. Ce texte nous enseigne que la dualité et la polarisation sont des illusions. Tout est un. Néanmoins, nous devons combattre là où nous avons été placés, contre le mensonge et l’usurpation. Pas de casse, car personne ne meurt. Les seuls dégâts que nous pouvons commettre, c’est sur nous-mêmes, si les illusions et les passions nous entraînent à commettre des péchés. Alors nous nous éloignons du Brahman et sommes condamnés à une éternité de réincarnations et de conflits. Le monde matériel n’est qu’illusion. Qu’il ne nous entraîne pas à notre perte. Bonne soirée, les amis.