Depuis plus de soixante-dix ans, une puissante révolution a pris forme sans parti politique, sans discours électoraux, et même sans manifeste idéologique pour énoncer les buts et objectifs des nouveaux révolutionnaires.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une profonde révolution sociale, économique, morale et culturelle a choisi de proclamer son radicalisme par la musique, les Chansons et les stars du Rock and Roll.
Au départ, tout cela n’a pas été pris au sérieux, car tous s’imaginaient que c’était une mode de plus qui finirait bien par passer comme l’avaient déjà fait le Charleston, le Boogie-Woogie et le Twist. Toutefois, le phénomène socio-culturel du Rock and Roll, apparu au début des années 50, allait déferler sur le monde tel une vague de fond mêlée de boue, de scories, de sang et de sacrifices humains.
Soixante-dix ans plus tard, la musique Rock a évolué jusqu’à devenir la plus puissante révolution des corps, des esprits et des cœurs jamais sortie des entrailles de l’Enfer.
Rappelons que le « mantram » du Rock en langue anglaise (langue « magique » du Blues) est une transe, un envoûtement. Cette opération de subversion de l’âme de la jeunesse, qui a été menée par les services secrets anglo-saxons, a orienté la culture sur une voie qui s’écarte de l’évolution régulière.
Aujourd’hui, les résultats sont là : la culture Rock a attaché les âmes à des systèmes affectifs et comportementaux régressifs. La « Techno » n’a plus qu’à cueillir les jeunes pour les livrer à l’abrutissement final où les corps sont possédés par le rythme mécanique d’une bestialité robotique.
Souvenons-nous que la Joie, son sens profond, c’est l’accord des rythmes de la Nature. Si cette harmonie est entravée ou rompue, la souffrance est là.
« Si tu veux vaincre ton ennemi, élève ses enfants », dit le proverbe oriental.