Autant Cossette s’est discrédité sur la Syrie et sur Gaza, autant il se discrédite en qualifiant de gauchistes ou de marxistes les exactions du bolchevo-fascisme mondialiste, autant est impeccable sa démonstration que Trump démolit petit à petit l’état profond mondialiste et donc qu’il n’en est pas un élément. Non seulement cette thèse est bancale mais il est possible que, dans le cadre de la guerre cognitive, ce soit une intoxication par l’état profond relayée par la droite islamophobe pro-israéliennne.
En revanche, la thèse d’un plan destiné à drainer le marais tient la route à condition d’admettre que c’est une guerre, le marais a aussi ses plans et se défend, et comme tout plan militaire, il doit être régulièrement ajusté face aux événements. Aussi, comment se fait-il que les élections de 2024 se soient déroulées de façon impeccable alors que celle de 2020 ont été un grand guignol ; que s’est il passé dans les coulisses ?
Trump représente une faction de l’élite qui, sous le slogan MAGA, veut sauver les USA de l’effondrement économique et social dans lequel ils sont déjà très engagés. Il doit pour ce faire gérer à l’extérieur la compétition avec des concurrents puissants (bien que d’accord pour contrer le mondialisme), à l’intérieur et en Europe la guérilla que lui mène l’état profond encore nuisible, ainsi que la remise à flot de la société états-unienne (armée, agences, santé, justice, media…).
Grand joueur de poker anglo-saxon, il fait beaucoup de cirque, se comporte comme une girouette et souvent fait semblant de perdre ; sans doute parfois par obligation mais aussi par calcul. Pour remettre les USA à flot, il a encore besoin de la finance qui n’est jamais qu’une branche de l’état profond, c’est-à-dire Israël au sens classique de terre palestinienne et diaspora, avec quelques corrompus non-coreligionnaires dans son sillage.