C’est ce que j’avais avancé à propos de Trump : une petite détonation placée à l’oreille avant la prise, par la maquilleuse ou le preneur de son. Quant à la balle qu’on voit suspendue dans l’air, avec sa traînée, elle provient d’une seule photo et peut être fabriquée en deux secondes sur Photoshop.
Bref, des moyens rudimentaires — mais le choc des images reste total. Ma conclusion : paradoxalement, les plus rationnels furent les chrétiens, qui expliquaient que Trump avait survécu à une attaque ciblée par miracle. En réalité, soit c’est un miracle, soit c’est un jeu d’enfant pour les services secrets. La probabilité qu’une balle effleure sa cible à un millimètre près est pratiquement nulle ; seul un scénariste de cinéma pourrait imaginer une coïncidence aussi invraisemblable avec une telle désinvolture. Moi, je suis de la team fiction stranger than life… On est dans la société du spectacle, ça tombe décidément bien !
Pour Kirk, j’envisage aussi quelque chose d’incroyablement low-tech, mais diaboliquement efficace.
Grand admirateur de Blow Up et de tout ce cinéma de la paranoïa hérité de l’affaire Kennedy, la période est grave mais je suis en mode pop-corns à volonté.