Historiquement, il n’y a jamais vraiment eu de redistribution des gains de productivité, ou au mieux seulement à la marge. Comme je l’ai lu une fois sur un forum : "le communisme ne peut pas marcher, car les gens aiment posséder des trucs".
Le fait est que l’IA est un "nouvel" outil (c’est plutôt sa disponibilité généralisée qui est nouvelle), qui change la donne profondément dans de nombreux secteurs du marché du travail. On peut passer des jours à épiloguer sur l’aspect moral de la chose, si c’est bien ou mal, etc. mais c’est une pure perte de temps et d’énergie : car que ça nous plaise ou non, que ces changements soient bons ou mauvais, le fait est qu’ils sont là et font maintenant partie du quotidien, point barre.
On attribue la disparition des dinosaures à une météorite. Que ce cataclysme ait été bon ou mauvais était hors de propos : il était là et la seule question d’importance était celle de comment survivre. Seules les espèces ayant su s’adapter on survécu...tout le reste a rapidement disparu.
L’arrivée de l’IA dans la vie quotidienne et sur le marché du travail, c’est exactement la même chose. Et comme je le disais plus haut, c’est avant tout un outil : ici l’adaptation est donc de savoir l’utiliser. La bonne nouvelle est que c’est dans l’ensemble à la portée du plus grand nombre. Voilà une bien meilleure utilisation à faire de ses ressources mentales et de temps dans le contexte actuel. Car, je le répète : qu’on l’aime ou non, ce changement est là, et il est là pour rester.
N’oublions pas aussi que la disparition des dinosaures a ouvert la voie à la domination des mammifères : le lot de destruction de tout cataclysme - qu’il s’agisse de la fameuse météorite ou de l’IA - s’accompagne donc aussi d’un lot d’opportunités pour ceux qui savent s’adapter. A eux donc de les identifier et de s’adapter pour les saisir.