Histoire du premier déclin français – Partie I : Jansénisme et édit de Fontainebleau
9 septembre 13:32, par MivilleJe crois pour ma part que la révocation de l’Édit de Nantes et la dissolution de l’ordre janséniste ont été de très bonnes choses peut importe le génie incomparable des intellectuels frustrés qui ont été lésés, tout comme il a manqué à la France gaullienne une autorité assez à poigne pour expulser de France ou donner envie d’émigrer sans retour vers l’Amérique, Israël ou ailleurs environ un million de gauchistes plus ou moins soixante-huitards après avoir arrêté et guillotiné une vingtaine de meneurs de ce mouvement pour viol en série de mineurs, dont Daniel Cohn-Bendit et Bernard Henry-Lévy.
Chaque fois que la France écoute trop sa classe de haut-parleurs distribueuse de baffles au tout venant, elle s’engage en direction de lendemains particulièrement grinçants. Le problème de la France ce n’est pas d’avoir révoqué l’édit de Nantes c’est de ne pas avoir continué en aussi bon chemin avec Louis XV, que le devoir qu’il a fui dans les bras de la Pompadour appelait à mettre dehors cette autre itération du jansénisme qu’était le mouvement dit des Lumières.
La raison des expulsions ayant suivi l’édit de Nantes était que le monde huguenot était une classe parasitaire compradore vivant comme en pays conquis et considérant la France restée catholique comme un arrière-pays à maintenir dans la pauvreté. Même si cette classe avait de fort belles entreprises elles étaient de l’ordre de l’économie strictement spéculative, comme par exemple le commerce esclavagiste de Bordeaux et Nantes, et non pas productive. Il en est de même du milieu janséniste dont l’anti-humanisme et le refus catégorique spécieux de s’engager dans toute entreprise de prospérité ou de justice sociale aurait eu tôt fait de plonge la France dans un climat particulièrement lugubre.
Cette classe d’empêcheurs de vivre et de rationneurs aurait d’abord pris soin d’empêcher l’émergence de toute gastronomie populaire pour des raisons morales comme de tout faire pour maintenir le niveau de vie de presque tous légèrement sous la barre du niveau de subsistance comme le voulut un peu plus tard Voltaire sauf que c’eût été le dogme officiel. Dupont de Nemours et Monsanto seraient restées des entreprises françaises sauf que toutes les campagnes françaises seraient des plantations industrielles comme selon le voeu de Monsanto depuis le XVIIIème siècle. Il n’y aurait pas eu de révolution mais une usurpation du pouvoir par les Orléanistes avec la mise en place d’une noblesse financière issue du Tiers-État.