Kriss, ou quand France Inter était encore une radio
31 juillet 10:21, par Lazeby
Si le FLN algérien avait compté 1 500.000 combattants face à un contingent français qui n’a jamais dépassé 500.000 hommes (un pognon de dingue au passage) il y aurait eu Diên Biên Phù dans les Aurès - Le rêve humide du même FLN à l’origine de l’insurrection en 1954 d’ailleurs. Ce chiffre est à remiser au magasin des fantasmes propagandistes des militaires bureaucrates algériens au même titre que les pendus du bois de Boulogne et autres cadavres dérivant sur la Seine lors du "génocide" du 17 octobre 1961.
Le chiffre de 150.000 combattants est plus probable, mais seulement après le cessez-le-feu et les accords de mars 1962, lorsque l’armée des frontières a pu rentrer sur le territoire algérien. Pour le reste, même l’un des chefs militaires de l’ALN, le commandant Azzedine, reconnaissait que les troupes combattantes opérationnelles n’ont jamais dépassé les 25 000 hommes sur le territoire Algérien au plus fort de la guerre, chiffre aussi confirmé par Yves Courrière (Benjamin Stora s’abstenir).
Après, il y a eu les libérateurs du mois de septembre, au même titre que la France a eu ses résistants du mois de septembre en 1944 et ses 40 millions de résistants (également 25 000 combattants réels au printemps 44). Moralité, même si la qualité d’ancien maquisard en Algérie est un peu l’équivalent de notre RSA pour les prébendes auxquelles elle donne droit, les algériens n’ont pas plus à rougir que nous de leurs gros bobards guerriers.