« Croire » à Jupiter, Apollon… (« croire » n’a aucun sens pour le sacré « païen »)…, je ne suis pas certain que cela soit plus absurde que de croire en un « dieu » qui meurt et qui ressuscite (impensable pour un « païen » ) ?Pour autant pour un « païen » croire ne signifiait/signifie rien, parlons plutôt de présence des dieux, religio suppose une vigilance assidue de l’homme à l’écoute des dieux. Ces conceptions du sacré, outre qu’elles relèvent de nos véritables racines (pré-chrétiennes car l’Europe ne commence pas avec le christianisme, ce dernier n’en constitue qu’une greffe avec laquelle il faut bien composer …) pourraient constituer « non pas un retour mais un recours » pour notre Europe vampirisée par le nihilisme. Le christianisme semble épuisé, son cycle s’achève (tout au moins en Europe). Alors qu’un « dieu » historique peut mourir, les « dieux » ne meurent jamais, il suffit qu’ils nous parlent à nouveau. Quant au judaïsme, il semble que le travail est déjà largement effectué pour en démontrer toute la problématique ! Idem pour l’Islam.
Toutes ces « religions » du désert ne sont donc que des religions importées qui nous ont privé de persévérer dans une conception et une approche du sacré qui était nôtre. Donc on ne saura jamais ce que cela aurait pu donner. Tout cela est de l’histoire, maintenant il faut gérer le réel mais on peut avoir quelques regrets et se laisser encore porter par le chant d’Apollon…
Encore merci à LG et AS.