Alain Soral : tour d’horizon de l’actualité nationale et internationale
14 juillet 15:52, par ProtégeonslaPalestineDroit de réponse d’un adhérent offusqué par l’article d’Annie Tiet Alain Soral, fiché haine, paru dans Franc-Tireur. Parce que se faire insulter devient lassant :
« le polémiste fait le lien entre intégristes cathos, nostalgiques du IIIème Reich et fanas du Hezbollah » : Cette architecture discursive n’a de sens que pour son auteur et ses commanditaires. Ce n’est pas ainsi que nous définissons notre engagement et le droit fondamental à en rendre compte publiquement. Affubler du label dénigrant « intégristes » des catholiques pratiquants qui observent en privé la lettre et l’esprit du dogme, n’entreprennent aucune action ouvertement prosélyte, ont une présence sociale scrupuleusement légaliste et aucunement criminogène résonne comme un aveu d’intolérance, une déclaration de fondamentalisme anti-démocratique et d’ unilatéralisme idéologique qui interrogent le bien-fondé journalistique et la sincérité de la démarche de cette Annie Tiet.
L’enracinement des catholiques dans le tissu social de la France remonte aux Capétiens : la population que cette individue rebaptise d’intégristes constitue le sédiment organique et historique de la Tradition française.
« nostalgiques du IIIème Reich » : Après la débâcle de la crise de 1929, le IIIème Reich a mis en œuvre une politique de rétablissement économique consistant en un programme de réindustrialisation via des subventions étatiques incitatives, opté pour une régulation souple dans laquelle les principes de libre concurrence et de non-nationalisations restaient les acquis d’un libéralisme économique permettant aux entrepreneurs privés et aux bailleurs de fonds de conserver la propriété de leurs moyens de production : c’est donc sous le IIIème Reich que le PIB allemand connut un taux de croissance de plus de 55%, et que le chômage passa de 44% au plein emploi, au point qu’il y eut pénurie de main d’œuvre. Si Annie Tiet avait été moins ignare, plus cultivée, et moins étroitement propagandiste, elle serait elle aussi une nostalgique de la politique économique du IIIème Reich.
Concernant l’infâme politique raciale du IIIème Reich (le Volkisch), fondée sur une hiérarchie ethno-identitaire grotesque qui érigeait la race allemande en parangon des perfections humaines et la race blanche en modèle indépassable d’excellence ontologique, elle n’est absolument pas partagée par Alain Soral : le soralisme est un nationalisme adossé à l’idée d’intégration positive par le mérite, et en aucun cas un racialisme.