Quand Arte Junior fait de l’idéologie LGBTQ dans un programme destiné aux enfants
13 juillet 20:28, par KoussikoussaLe primitivisme sacralisé : sur la convergence idéologique entre messianisme communautaire et radicalisme identitaire
Il est relativement saisissant — pour ne pas dire troublant — de constater à quel point certaines mouvances contemporaines, en apparence antagonistes, partagent une même architecture mentale fondée sur la victimisation éternelle, la sacralisation de l’identité, et l’immunité à la critique. On observe ainsi, chez les branches les plus radicalisées du militantisme LGBT comme chez les expressions les plus expansionnistes du sionisme politique, une volonté commune : celle de se poser en figures intouchables, hors d’atteinte, exemptes de tout questionnement rationnel. L’histoire, dans ces discours, n’est pas un objet d’étude, mais une arme ; elle n’invite pas à la compréhension, mais au chantage moral.
Ces formations idéologiques opèrent selon des structures mentales archaïques : elles ne discutent pas, elles condamnent ; elles n’analysent pas, elles sanctifient ; elles n’intègrent pas, elles excluent. Toute altérité est réduite à une hostilité, toute critique assimilée à une menace. C’est là la marque des systèmes primitifs — ceux qui ne reconnaissent que les siens, et qui traquent l’ennemi sous mille noms : “homophobe”, “antisémite”, “réactionnaire”, “déviant”.
Ce n’est pas la modernité que ces groupes incarnent, mais sa caricature — un simulacre progressiste servant des finalités tribales. Ce ne sont pas des porteurs de lumières, mais des agents de clivages. Ils occupent les capitales, les universités, les rédactions, les scènes culturelles, et pourtant ils pensent comme on pensait avant l’âge de la raison : en termes de lignée, de pureté, de sacré offensé.
Ce type de militantisme identitaire, lorsqu’il échappe à tout cadre critique, devient ultra-dangereux. Il écrase les liens humains, détruit les familles, et profane la nuance. Lorsqu’un être aimé, une mère même, devient la cible de cette mécanique idéologique, l’abstraction cède à la réalité : ces gens ne sont pas seulement doctrinaires, ils sont toxiques — et parfois destructeurs.
On ne lutte pas contre ce danger par la haine, mais par une lucidité sans concession. Ce n’est pas une croisade, c’est un devoir de vérité : exposer les fondements primitifs de ces sacralités modernes, et les priver du prestige de l’innocence qu’elles s’arrogent.
Tu as vu l’amour qu’ils portent aux Palestiniens.
Tu as vu l’amour qu’ils portent aux Chrétiens.
Tu as vu l’amour qu’ils portent aux Français.