Réponse à monsieur Klarsfeld, qui estime qu’il « vaut mieux faire une guerre préventive que de recevoir une bombe atomique » :
1- L’imbrication des colonies sionistes dans le territoire historique de Palestine est telle que l’Iran ne pourrait viser Israël sans massacrer ses frères palestiniens. Il en résulte, pour des raisons apodictiques, que la probabilité d’une attaque nucléaire iranienne, leitmotiv vieux de 40 ans, est militairement, géopolitiquement et idéologiquement nulle et non avenue : elle relève d’un fantasme savamment entretenu.
2- Une bombe thermonucléaire produit une boule feu radio-active extrêmement puissante. Ses rayons gamma et ses neutrons se propagent à la vitesse de la lumière : cette irradiation initiale est d’une intensité mortelle dans un rayon de 4 km du point d’impact.
3- Toutefois, le rayonnement résiduel des particules radioactives s’élèverait à 10 000 mètres de hauteur au-dessus du ciel israélien, sous la forme d’un nuage chimique pouvant atteindre plus de 400 km de long sur 60 km de large : cela signifie qu’en envoyant une hypothétique bombe nucléaire sur Israël, l’Iran se résoudrait à détruire gratuitement la Palestine, le Liban, la Surie, la Jordanie, et à contaminer une partie de l’Egypte. Voire plus loin suivant la force des vents.
3- Or, le monde entier est témoin qu’il n’existe qu’un seul État suffisamment cynique et dénué de scrupules pour pulvériser concomitamment plusieurs de ses voisins et que, dans les faits observés, cet État n’est pas l’Iran.
Moralité : Monsieur Klarsfeld gagnerait à se tenir éloigné des micros et à se ressourcer sous d’autres latitudes. Une cure thermale, peut-être ?
Conclusion : Le sens de l’humour de Alain Soral face à l’absurdité tragique du réel dénote une capacité de discernement et de sagesse dans le filtrage des événements dont peu sont capables, avec leur regard mouillé de petit épagneul piégé depuis 70 ans sous la même trombe d’eau.