Le terme "juif" n’apparait qu’au XVIIIe siècle, avant on parle de Yehoudim (peuple de Yahou - désignation religieuse où Yahou est une divinité démoniaque du désert) ou chez les romains de Judeous (désignation géographique - habitants de la Judée).
Le terme central et consensuel c’est hébreu. Or dans les langues sémitiques, où ce qui prédomine ce sont les consommes, le terme hébreu (HBR), tout comme arabe (HRB), sont équivalents, et désignent non pas un groupe humain caractérisé par une unicité ethnique, mais un groupe caractérisé par une spécificité économique : les termes hébreu et arabe signifient "transhumants", et désignent un groupe humain vivant de l’activité pastorale, nomadisant au gré des pâturages comme ses troupeaux.
Et dans la vallée du croissant fertile, caractérisée par l’apparition de l’agriculture et l’apparition des états associés à cette activité agricole qui permet de fixer les populations humaines et de les fédérer autour de l’idée de suffisance alimentaire, cette définition prend alors tout son sens.
Le transhumant est celui qui ne respecte pas les limites entre la civilisation et la barbarie, définies par la propriété agricole, et les frontières des états, et débarque avec ses troupeaux pour ravager les champs semés par d’autres, et accessoirement piller au passage, pour fuir ensuite se réfugier au delà de la frontière.
L’Égypte est centrale dans la mythologie hébraïque, or les Égyptiens relatent leur lutte contre les razzias des Hibiru, des tribus nomades qui vivaient d’élevage, de pillage, et de mercenariat.
Cette guerre des hébreu contre le reste du monde, c’est en réalité une guerre entre les nomades apatrides, et les sédentaires enracinés.
Nous sommes au XXIème siècle, et le terme juif est plus que jamais synonyme de populations nomade et de capital apatride. Et les razzias opérées par des spécialistes de l’appel au "faux patron" ou aux "faux virements", depuis l’abri tribal des frontières de l’entité sioniste prennent alors un écho qui remonte très loin.