Toi, qui écoutes du rap et portes le voile.
On ne va pas tourner autour du pot.
Tu te caches derrière un tissu et tu brailles des couplets qui puent la haine et l’ignorance.
Tu prétends être pure alors que tu suintes la crasse du mensonge.
Tu invoques un ciel qui t’a oublié, tu t’agenouilles devant un silence.
Tu n’es rien qu’une coquille, un fantôme en burnous, un écho vide dans une langue morte.
Et tes prières s’écrasent au sol comme des mouches.
Tu veux qu’on t’explique encore.
La rage dévore les tripes, la fureur ne fait que noyer ceux qui la brandissent.
Mais tu continues, tu cries, tu frappes, tu pleures.
Et tu crois que le monde te doit quelque chose.
Tu es ton propre bourreau.
Il n’y a pas de paradis pour les lâches.
Il n’y a pas de paix pour les chiens de guerre.
Tu peux lever les yeux tant que tu veux, au-dessus, il n’y a que le vide.
Et ce vide ne te répondra pas.