Intéressant et justement sourcé, cela dit , les confréries souffies font pour la majorité officiellement remontée leurs silsila jusqu’ Abu Bakr ou aux "gens du banc" (Ahl al-soufa) qui étaient ceux parmis les compagnons qui restaient dans la mosquées à faire du dikr après les prières canoniques, dont un en particulier dont j’ai oublié le nom qui vivait dans la solitude et qui dépassait en connaissance tout les compagnons.
Ali est uniquement officieusement décrit comme le seul maître originel dans toutes les silsilas sunnites , mais très rares sont les cheikhs qui osent l’affirmer sous peine de se voir taxés de chiites avec tout les risques que ça comporte en pays sunnite.
Aujourd’hui la seule tariqa souffi qui prend l’exemple de l’autorité de Ali (mais encore une fois sans jamais l’exprimer directement autrement que par paraboles) comme exemple à suivre pour suivre le model prophétique et celle du Mouridisme (tout en prenant soin de garder l’intouchabilite des 4 kalifs, bien haut dans leurs récitation des Khassida, Ahmadou Bamba définit par lui même et ses disciples, comme "serviteur du Prophète" prenant directement le rôle actualisé de Ali, ainsi que à sa suite les Baye Fall, dans leur servitude constante dans la rudesse du dénuement à la ville Sainte de Touba, la Médine de l’Ouest Africain.
Ce sont les seuls qui ne sont pas touchés par l’exoterisme salafiste inérant à toutes les confrèries aujourd’hui, avec peut être la Karkariya dont tout les initiés tirent de très hautes connaissances ésotériques, et surtout sont méprisés par toutes les autres Tariqas, ce qui est plutôt "bon signe"...
Les autres , de mon point de vue d’initié à la plupart d’entre elles, sont au service de l’Arabie Saoudite et des frère musulmans.
Au delà de ces précisions, il est temps de revenir au seul prophètes de l’Islam qui est sans aucune faute, et dont sa supériorité sur tout les autres et validée par l’Islam lui même. Surtout si on se dit "Français".
Shalom Salam.