Ceci n’est pas un fake...
Depuis des décennies, l’armée d’occupation effectue des descentes dans les villages, les villes et les camps de réfugiés palestiniens aux heures tardives de la nuit, en procédant à des violations de domicile violentes et terrifiantes pour les enfants.
Lors de ces arrestations, l’intimidation et les abus sont utilisés contre les enfants tirés de leur lit sous la menace d’une arme, entraînant un impact psychologique profond et contribuant à une atmosphère omniprésente de peur et d’anxiété persistante même après leur libération des prisons et des centres de détention israéliens.
Le plus jeune des détenus administratifs a été arrêté chez lui le 21 août 2024, après que les forces d’occupation israéliennes aient fait irruption dans la maison à l’aube en faisant sauter les portes.
Il a été emmené seul dans une pièce où il a été battu étroitement attaché avec des menottes en plastique, il a subi un interrogatoire au cours duquel il a été battu par trois soldats.
Plus tard, il a été transféré au camp militaire d’Ofer, où il est resté dans le véhicule pendant des heures avant d’être emmené à la prison d’Ofer. Là, il a subi une fouille minutieuse et a été transféré dans la section des mineurs.
Plus tard, un ordre de détention administrative arbitraire a été émis contre lui pour une période de 4 mois, faisant de lui le plus jeune détenu administratif.
L’administration pénitentiaire refuse délibérément de fournir des vêtements d’hiver et des couvertures dans des cellules sans chauffage, exposant les enfants à des maladies.
De plus, l’administration réduit la quantité d’eau allouée à leurs douches, ce qui rend difficile le maintien de leur hygiène personnelle, en particulier dans des conditions de surpeuplement et avec des fournitures d’hygiène limitées.
Ces politiques, qui dépassent les limites du traitement humain, visent à nuire à la santé des enfants et à les affaiblir physiquement et mentalement dans le cadre d’une stratégie systématique d’oppression et de mauvais traitements à l’encontre des enfants prisonniers, en violation flagrante de toutes les conventions internationales relatives aux droits de l’enfant.
Les enfants de Jérusalem sont contraints de rester à l’intérieur de leur maison pendant de longues périodes, parfois des mois, ils sont privés d’école ou d’interaction avec leur environnement extérieur ce qui perturbe leur vie normale.