Je vais te montrer la France de Macron — et Macron lui-même — non pas à travers les vitres fumées des chaînes d’info, mais par la fêlure, par la plaie ouverte, par ce qui pue sous les dorures.
La France, aujourd’hui, ce n’est plus une patrie. Ce n’est plus une flamme. C’est une carcasse.
Un pays vidé, vendu, reloué à l’heure à ceux qui en tirent les ficelles — et qui appellent ça réforme.
Et il y a une phrase, une seule, qui cloue la vérité au pilori, sans trembler :
« La France, elle est comme une vieille salope, une traînée à qui on a fait trop souvent l’amour, et qui geint encore pour qu’on y retourne. » — Louis-Ferdinand Céline
Cette phrase n’est pas une image. C’est une nécropsie.
Céline, lui, avait vu venir le râle. Moi, je l’écoute, je le regarde, je le détaille.
Et Macron ?
Macron, c’est le maquereau en costume trois-pièces, le dompteur de ministres, le clown tragique qui confond le destin de la nation avec le tracé d’un graphique boursier.
Il sourit pendant que tout crame. Il parle pendant que tout meurt.
Il incarne le vide avec brio.
Il n’a pas pris le pouvoir. On le lui a donné — à coups de fatigue, de renoncement, de peur.
Et il en a fait ce que font tous les médiocres quand on les sacre trop tôt : un jouet.
La France gémit. Mais ce ne sont pas des soupirs de plaisir ou d’espoir.
Ce sont des râles d’agonie.
Et ceux qui l’ont trop souvent possédée, sans l’aimer, reviennent encore — baiser une morte.
Je n’ai ni drapeau, ni programme.
Je regarde. Je dis ce que je vois. Et ce que je vois, c’est un pays qu’on assassine avec des gants blancs