1988 : Thierry Ardisson reçoit Roger Holeindre
4 mai 07:49, par SinabilIl faudra un jour songer à crument recentrer le débat sur la réalité, je ne regrette en rien l’indépendance de mon pays bien au contraire, mais jusque là, des deux cotés de la méditerranée, le Pouvoir empêche les peuples algérien et français de comprendre les mensonges et les trahisons qui les emprisonnent mentalement entre révisionnisme orienté et ressentiment entretenu, et ce faisant les privent de la considération salutaire que méritent leurs intérêts communs bien compris.
Le crime déclencheur c’est la trahison communautaire de Bouchnak et Bakri, des immigrés apatrides accueillis par Alger, des parvenus enrichis devenus des obligés du Dey, agissant traitreusement pour le pouvoir de la Banque qui s’est emparée de la France après 1789 en pillant le trésor de la monarchie française, en contribuant à l’organisation du pillage du trésor de la Régence d’Alger.
Le péché d’hybris originel, c’est la blessure narcissique infamante infligée par le décret communautaire d’un agent de Rothschild, dit Crémieux (comme la déclaration dite Balfour), qui a profité de la vacance du pouvoir en France après la défaite de 1870 pour transformer la population immigrée juive urbaine, en grande partie issue de l’immigration consécutive à la Reconquista, en élite supplétive de la colonisation, et ravaler la population autochtone dans un statut d’infériorité absolu et infamant sur son propre sol, consacré par le code électoral du double collège et par le Code de l’Indigénat.
Les premiers mouvements politiques algériens au 19e et 20e siècle réclamaient l’assimilation, et donc l’égalité des droits, c’est à dire la solution à un état dans le département d’Algérie.
C’est seulement après la seconde guerre mondiale, et la création d’un foyer sioniste pour alimenter les brulis coloniaux qui vont consumer la Palestine, que cette solution est rendue impossible.
Pour comprendre les motivations de ceux qui ont préféré saborder cette issue, à laquelle les populations autochtones algériennes n’étaient pas hostiles, loin de là, il faut peut être se pencher sur ce qui empêche la solution à un état en Palestine.
Quel est le dénominateur commun, entre ceux qui ont préféré bruler l’Algérie française plutôt que de renoncer à leur emprise sur les autochtones, ceux qui préfèrent voir bruler la France (ou l’Amérique) plutôt que de renoncer à leur emprise sur les autochtones, et ceux qui préfèrent bruler la Palestine plutôt que de renoncer à leur emprise sur les autochtones ?