« Les musulmans ont sauvé la France pendant que les Français étaient tapis à collaborer »...
...un exemple : la Brigade nord-africaine...
Au début de l’année 1944, Henri Lafon, le chef de la Gestapo française, la « Carlingue », crée la Brigade nord-africaine, composée essentiellement d’hommes originaires d’Afrique du Nord, avec le nationaliste algérien Mohamed el-Maadi.
Portant des uniformes fournis par Joseph Joanovici, le ferrailleur milliardaire, juif, agent de la Gestapo et soutien du mouvement de résistance Honneur de la Police, la brigade prend part à des combats contre la résistance intérieure française, les Maquis du Limousin, et notamment à Tulle, où arrestations, pillages, vols et exactions se multiplient.
Pratiquant la torture envers les détenus, elle fit régner une véritable terreur peu après le Massacre de Tulle, par la division SS « Das Reich », puis dans le Périgord avec le massacre de 52 otages à Mussidan, à Sainte-Marie-de-Chignac où 23 otages sont exécutés, ou encore, dans une carrière désaffectée des environs de Brantôme, 26 otages dont le résistant Georges Dumas (père de Roland Dumas) sont fusillés sous le commandement du footballeur Alexandre Villaplane portant l’uniforme de SS-Untersturmführer.
La Légion aide la Gestapo de Périgueux menée par Michaël Hambrecht et en Franche-Comté, puis elle est dissoute en juillet 1944 quand la troupe se disperse.
Certains des anciens membres suivent Mohamed el-Maadi en Allemagne et d’autres rejoignent la SS Freies Indien Legion.
Alexandre Villaplane, condamné à la peine capitale pour haute trahison, intelligence avec l’ennemi, meurtres et actes de barbarie, est fusillé le 27 décembre 1944 avec Pierre Bonny, Henri Lafont et cinq autres condamnés, au fort de Montrouge.