Ondes de choc : Rachid Achachi reçoit Alain Soral
17 avril 09:56, par inférence.déductiveToujours plaisant d’écouter Alain.
Je me permets d’apporter quelques nuances concernant le fait qu’on ne pourrait pas combattre l’entité Israélienne au nom du Christ, sans faire une coupure radicale entre l’ancien et le nouveau testament. En effet, croire que le Dieu de l’ancien testament justifie l’entité Israélienne, c’est croire qu’ils ont raison dans leur interprétation matérialistes de l’ancien testament, hors ils se trompent, soit par bêtise, soit volontairement, par hypocrisie. Ils veulent un royaume temporel, alors que le Royaume dont il est question dans les textes est spirituel. C’est parce que le Christ leur a refusé ce royaume temporel en leur indiquant qu’ils étaient dans l’erreur, que son royaume était pour tous et non pas que pour eux, qu’ils l’ont crucifié. Combattre les fanatiques religieux israéliens, c’est leur faire comprendre que le messie qu’ils attendent est arrivé il y a 2000 ans, qu’ils ne l’ont pas reconnu et qu’il est temps de le faire et de vivre en paix.
C’est effectivement un combat perdu d’avance car qui peux faire une chose que Dieu lui-même n’a pas réussi à faire, c’est-à-dire, faire entendre raison à des fanatiques racialistes et suprématistes pour établir la paix du Christ sur terre et sauver leur âme de la damnation éternelle ? Dieu pourrait, lui, le faire, mais par justice, il ne violente pas le libre arbitre de l’homme. Et c’est ici que la notion de sacrifice du croyant intervient, dans une cause perdu d’avance, pour sauver, par amour, certains hommes de leur propre turpitude. Et tout cela ne peux se faire qu’à une condition : que le Christ soit bien le Sauveur dont parle l’ancien testament, non pas du corps, ni du clan, ni de la nation, mais de l’âme, et que cet ancien testament le justifie dans son rôle.
Ainsi, faire une coupure entre l’ancien et le nouveau testament, c’est s’enlever la seule arme qui existe pour combattre « au nom du Christ ». Cette arme, même l’Eglise ne l’utilise plus, sinon, elle serait pleine de martyr encore à notre époque.
Beaucoup, dans l’Eglise, préfèrent la laisser aux fidèles ou aux païens qui ont faim de justice, en faisant passer leur couardise pour de la prudence et en chipotant sur le nombre de génuflexions qu’il faut faire et les mots qu’il faut employer pour bien honorer Dieu. Ca coute moins cher que le sacrifice de sa vie.
C’est pour cela qu’on aime Alain Soral aussi, dans sa démarche de sacrifice pour la vérité.