De ce que j’ai compris par mes recherches, l’intensité sur la durée dépend :
théoriquement, de la santé et de la puissance de travail,
pratiquement, de la résistance aux / ou survol des émotions fortes (évènementielles, passagères, épi-phénoménales), et du courage des décisions surtout celles qui risquent de bousculer notre routine ou confort.
Mais à la base de tout, il y a la vision / direction / intention : VOULOIR n’est pas seulement dire ce qu’on souhaite, mais se le représenter / visualiser avec force - ce que les psy ont renommé « projection ». Et en déterminer la manière la plus réalisable d’y arriver selon le contexte politique.
L’effort est la seule source certaine de liberté et d’idéal contre l’anarchie intérieure des instincts et des appétits égoïques.
Pour ce qui est du tragique, elle m’apparaît comme un effet égocentrique, je citerai juste cette citation relativiste du Maréchal Foch : « Ne pas prendre au tragique les choses simples, et simplifier les choses tragiques. »
Laisser toujours une place à une certaine distanciation ou auto-dérision.
*Aux jeunes je conseille les livres de Gaston Courtois en commençant par L’Art d’être chef [de sa vie]. Tout est question de contrôle.
Soyez comme des lions qui dansent (Nietzsche) face aux moutons qui nous dirigent.