« Philosopher c’est apprendre à mourir. »
Oui ! Car si la vie terrestre est dissociation alors la mort est la fin de la dissociation. Dissociation de quoi ? De la réalité, de la nature, qu’on ne peut jamais dans notre condition actuelle appréhender en totalité, mais seulement percevoir en partie par nos sens et toute cette représentation donne un état mental particulier à chacun, qui s’exprime extérieurement dans les moeurs et la culture.
Cette dualité entre ce qui est et ce qu’on voit partiellement et qu’on ne comprend donc pas tout à fait (encore) crée un vide d’incompréhension à la source de toute inquiétude jusqu’à la peur de la mort.
Si l’Église a essayé de guider les esprits vers une foi salvatrice, c’était sur la base de ses dogmes portés par l’icône du Christ, le corps du Christ, c’est-à-dire ses représentations dissociées de la réalité du monde.
Dès qu’on représente, on dissocie. Ça peut aller jusqu’au fanatisme quand des êtres totalement dissociés de l’intérêt commun par les représentations mentales plastiques et/ou sémantiques sèment le chaos et la disharmonie autour d’eux. Ils prennent alors une voie qui sera beaucoup plus longue...
Et par quels deux moyens les manipulateurs, eux-mêmes ignorants ou matérialistes coupés de tout idéalisme, utilisent contre les Gentils : la peur et la dissociation (séparatisme, propagande, droits...), se nourrissant mutuellement.
À l’opposé de ça, les plus éveillés montrent tous les jours qu’ils misent sur l’association et le partage, c’est-à-dire l’espoir d’un saut qualitatif réel de sortir de la peur en se rapprochant consciemment de ce qui est - même si on ne pourra jamais toucher le ciel.
Comme le disait la devise rasta : Spirituality & Consciousness !