Je tiens à faire remarquer quelque chose de vital, d´une extrème importance, et qui signe la définitive supériorité de l´homme sur la femme. Il s’agit de la capacité artistique de l´homme, de son penchant naturel pour l´art, de sa facilité pour créer de l´art, circonstance absolument absente chez la femme.
Cela a à voir avec le phallus (la bite, pour les gens ordinaires). Je m’adresse ici aux gens bien nés, alors j’emploierai un vocabulaire noble.
Celui qui est doté du phallus possède la clé de la création artistique. Au début, c’est l’art pictural qui surgit de cette précieuse possession. Tout humain de sexe masculin en a experimenté les délicates et surprenantes origines et ses premières manifestations à peine il a commencé à exercer la position debout. C’est alors qu´il découvre sa capacité à créer et à représenter le monde avec son penis enfantin, encore totalement innocent et pur.
Nous sommes tous passés par là. Dès notre plus jeune âge, bien avant de soupçonner que notre zizi, qui n’est alors qu’un petit robinet à eau tiède, pût servir à d´autres activités moins innocentes et plus égoïstes que l’évacuation de notre puérile urine, nous avons utilisé celle-ci, projetée avec vigueur et adresse, contre un mur, une façade, la carrosserie d´un véhicule ou tout simplement par terre, sur le sable, pour sacrifier à l´Art. Et la magie a surgi : nous avons dessiné avec notre pipi des animaux, des monstres, des têtes de pirates, des arbres, des chalets suisses... Le premier pinceau d’un homme est son membre viril.
Les femmes, elles pissent à l’aveuglette, elles font un trou par terre (quand elles sont gamines, après ça part dans tous les sens), elles évacuent machinalement, comme les animaux irrationnels.
Les hommes font de leur miction un acte noble, un moment quasi religieux. Ils pissent debout en position dressée, le corps droit, c’est déjà comme une érection. Les hommes font de cette décharge physiologique un moment de création et de magie. Ils expriment leur sentiment estéthique, ils rendent hommage à la création, ils inventent un monde, ils voient au-delà de la matière... Ils peuvent même pisser en l’air, dans un élan majestueux et héroïque, vers les cieux... Cela est totalement impossible au sexe féminin. Les femmes pissent accroupies comme des grenouilles dans l’herbe. Leur miction est un acte purement physique, sans aucune transcendance, passif et à tout dire méprisable. Elles évacuent leur vessie dans un geste purement zoologique.