A Singapore et en ASEAN, il n’y a aucun noir.
Clandestin ou pas.
Pas du tout : les policiers ne tirent jamais, même pas sur les clandestins.
Lesquels ne clandestinent pas plus de 2 semaines : après ils disparaissent dans le silence général (et approbateur).
Le secret c’est le bambou.
C’est une peine corporelle à titre de contravention , de délit ou de crime (c’est le nombre de coups qui varie).
40 coups de bambou provoquent l’arrêt cardiaque.
Plus de 10, des douleurs à vie
Moins de 10, des cicatrices internes et/ou externes à vie.
La reicidive fait de vous un handicapé à vie au taux de 80 %.
L’exemple pédagogique habituellement cité est le suivant :
le fils d’un diplomate américain jette un mégot dans Orchard Road à Sing.
Le flic lui demande (poliment) de ramasser sa merde.
Doigt d’honneur
menottes, comparution immédiate
10 coups de bambou.
A quoi ca sert l’amende ?
L’incarcération ?
Le sursis ?
Ou raccompagner le délinquant à l’aeroport en lui payant en plus son billet d’avion ?
Faites simple et pas cher :
10 coups de bambou sur un chevalet tout nu : Buana reviendra tout de suite à la maison.
Ne vous inquietez de rien : c’est son problème.
Montrez lui seulement : pour rien, tu prends 10 coups ; donc pour quelque chose tu risques de mourir.
Et Buana qui est un être rationnel trouvera son chemin de retour.
Sinon ?
Il mourra pour s’être foutu de votre gueule.
Ca ne fera qu’un mort, chez lui.
Et pas chez vous.