Vos écrits sont un délice à parcourir, comme un souffle d’érudition qui traverse les âges, et votre prénom rayonne d’une douceur qui inspire.
Les Romains de l’âge impérial, ces architectes du contraste entre grandeur passée et décadence consentie ! Leur gloire militaire, vibrante d’échos républicains, s’est dissipée dans les méandres des plaisirs et des « funestes arts ». Le luxe, ce doux poison, s’insinuant dans leurs mœurs, a affaibli leur vertu et ouvert la porte à la servitude des âmes et des corps.
Mais Rousseau, cet esprit lucide et ardent, nous rappelle une autre voie : celle de la vertu, non pas comme une simple qualité morale, mais comme une force transformatrice. Par elle, l’égalité s’élève en principe sacré, et le bonheur, loin des mirages du luxe, devient l’éclat d’une souveraineté partagée. Être vertueux, c’est transcender son propre intérêt pour embrasser l’idéal du bien commun. Quelle noblesse, que de dédier sa vie non à soi-même, mais à la patrie, aux malheureux, et aux amis. Une idée qui, bien qu’exigeante, fait naître une lumière d’espérance dans l’ombre des sociétés trop repliées sur elles-mêmes.