Ce mode de production d’acteurs médiatiques et politiques fait penser au monde des champignons ; un inextricable réseaux de mycélium invisible fait d’une conjonction insoupçonnable de réseaux familiaux, communautaires, corporatistes, occultes et financiers, qui donne naissance ça et là à des champignons que l’on croit sortis de nulle part pour avoir pignon sur rue.
Le mycélium ne peut croitre que sur ce qui est mort et pourrissant, et ses excroissances sexuelles, brandies pour montrer tout ce qui n’est pas caché, sont souvent vénéneuses, voire mortelles.
Plus une société humaine est vivante, plus les réseaux qui la composent et leurs actions pour le bien commun sont visibles, accessibles, et le cas échéant susceptibles de critiques et de sanctions.
Nous sommes dans la situation inverse.