Goldnadel, avec son éternelle obsession identitaire, illustre parfaitement cette dérive qui consiste à diviser pour régner. Sous couvert de « défendre » une vision de l’histoire, il ne fait qu’alimenter un récit binaire où chaque communauté est enfermée dans des stéréotypes. En patriote attaché à la grandeur et à l’unité de la France, il est affligeant de voir un discours qui oppose les identités plutôt que de chercher à les transcender au nom de l’intérêt collectif.
La France ne s’est jamais réduite à une mosaïque de communautés en concurrence. Elle s’est construite sur un idéal universaliste, où chaque individu, quelle que soit son origine, peut participer à l’édification d’un destin commun. Mais Goldnadel, en caricaturant des populations entières et en jouant sur les peurs, trahit cet héritage républicain. Ce n’est pas le rôle d’un intellectuel de souffler sur les braises de la discorde ; c’est au contraire de proposer des ponts, d’éclairer, et non de diviser.
L’extrémisme identitaire qu’il prône, qu’il soit porté par lui ou d’autres, est un poison pour la France. Ce discours, en réalité, affaiblit notre nation en la détournant de ses véritables combats : la souveraineté, la justice sociale, et la lutte contre les influences étrangères qui sapent notre indépendance.
Les patriotes doivent refuser ces manipulations et se recentrer sur l’essentiel : défendre une France forte, unie et fidèle à ses idéaux républicains, loin des querelles orchestrées par des provocateurs en quête de visibilité.