Il ne s’agit pas de la chute de la Syrie mais bien de la chute d’Israël. L’entente entre les Russes, les Iraniens et la crypto-administration américaine qui deviendra officielle dans un mois, est patente. Le modèle, c’est la campagne de Russie de 1812. Reculer, laisser l’ennemi s’enfoncer facilement, profondément dans le territoire qu’il croit conquérir, le laisser s’étirer ("overstretch"), se couper de ses bases, s’enfermer dans "Moscou" (ici la Syrie ou même l’Iran) et tomber tout seul. Sans parler de ce qui est arrivé aux Allemands avec le front russe en 1943, n’est-ce pas. Tous les historiens sérieux savent que ce sont les Russes qui ont vaincu l’Allemagne, en grande partie par épuisement. Aujourd’hui, personne ne peut porter de coup manifeste à Israël, ni Trump, ni les Russes, ni les Iraniens. Il faut qu’Israël détruise Israël. C’est ce qui est en train de se passer. Au prix de sacrifices inouïs de la part des peuples concernés. Conquérir est facile, conserver impossible. Le robinet à finances et armes sera ensuite coupé, d’une manière ou d’une autre, par l’administration Trump, même si on peut compter sur Donald pour manier la rhétorique dans le sens inverse. Les mots, ça ne coûte rien. Et la tragédie dans tout ceci (pas pour le monde, mais pour Israël et les fous qui se projettent dedans) c’est que les sionistes ne peuvent pas voir ça. "Ils ont des yeux, mais ils ne voient pas". Ils ne verront pas le péril. Ils vont y aller. Il faut que ça passe ou que ça casse maintenant. Ca cassera. Et c’en sera fini de ce cancer qui ronge le monde. Mais pas sans sacrifices pour tout le monde. D’ailleurs, on a tous pris très cher, déjà.