Cette femme est remarquable.
Pendant une heure elle décrit en détail les échecs russes, les problèmes internes, militaires, politiques, sociaux , geopoliques et démographiques de la Russie, qui sont tous indéniables et que nous constatons tous.
Mais JAMAIS elle ne cite le nom de celui qui est à la racine de tout ce mal, qui contrôle tout, qui se veut et qui est à la tête de tout cela.
Un nom tabou que tout le monde a en tête parce qu’il est impossible de l’exonérer.
Le tabou que l’on peut vénérer mais jamais critiquer sous peine de « démocratie russe ».
Le petit couplet sur Moreau est également intéressant, il recadre les choses et satisfait ceux qui en ont comme moi un peu soupé de la propagande en mode « je vais bien, tout va bien » de « capt’ain saint Cyr ».
La fenêtre du théâtre se fracture enfin.