Un beau peuple aux traits fins.
Nouri des siècles durant de lait et de pommes de terre, de poisson sur les côtes.
Un régime très sain.
Qui a beaucoup contribué à l’excellence de la musique country américaine.
Qui a beaucoup navigué.
Qui, dit-on chez eux, découvrit l’Amérique au 6e siècle, par des moines navigateurs irlandais, en passant d’île en île par le Groenland, jusqu’au Canada.
Et eut des échanges avec des Peaux-Rouges du grand Nord.
Un peuple aux dessins, littérature et monastères merveilleux, détruits en grande partie par les Anglois.
Un peuple dont devraient descendre nos Bretons, s’ils ne s’étaient mêlés au cours des siècles, et surtout dernièrement, à d’autres populations plus frustes, plus courtes, plus brunes.
Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Un Irlandais m’a dit qu’il n’avait plus de pays. Il a donc émigré.