Il ne peut y avoir de liberté sans vie privée, et si l’on s’aventure à analyser ce qui reste de privé dans nos vies, c’est à dire la part d’interactions humaines qui ne passent pas par une intermédiation numérique, le constat est sans appel.
Depuis les premières émissions télévisées de type Big Brother jusqu’au conditionnement au selfisme et à l’externalisation de tous les éléments d’identités, et la réduction de son identité à ce qui peut être jeté en pâture sur les réseaux sociaux, la vie intérieure a été déclassée et détruite, le bétail humain a été domestiqué, cuit à petit feu comme la grenouille dans sa marmite sur le feu totalitaire.
Et personne n’ose faire le lien entre l’expérience totalitaire des confinements covidistes, avec le passage forcé par des moyens numériques de toutes les intéractions et activités de milliards d’humains, et les progrès fulgurants de l’IA suite à la plus grande collecte d’informations de l’histoire humaine.
Personne n’ose faire le lien entre l’augmentation des prix de l’énergie, l’injonction concomitante faite aux humains de se restreindre, et la mise en concurrence énergétique des besoins humains avec les besoins exponentiels des datas centers qui stockent les données collectées à la volée et à l’insu du bétail démocratique.
Personne ne se demande pourquoi la 6G est déjà en phase de test pour un déploiement en 2030, alors que toutes les promesses de la 5G ne correspondent à aucun besoin humain et à aucune demande du bétail humain.